La vie, malgré tout

Publié par totoche sur 20 Octobre 2008, 11:48am

Catégories : #réaction

Drame du quotidien, un de ces faits divers qui font frémir dans les foyers, murmurer « je pleins les parents », penser « heureusement, ce ne sont pas les miens », à l’issue d’une soirée tranquille (au sein d’un école), faute de moyens de transport trois jeunes reprennent le chemin de la maison à pieds. Ils suivent le seul itinéraire qu’ils connaissent, celui de la voie ferrée.

Un train de marchandises surgit, la plus jeune, l’amie, la copine, la cousine, est happée.

Difficile de trouver dans l’immédiat un autre mot pour exprimer son ressenti que : horreur.

Difficile aussi de ne pas ressentir au plus profond de soi un sentiment d’injustice, de ne pas trouver la vie moche, terrible.

Pourtant, ce sont ces évènements qui nous rappellent l’évidence, la vie n’a pas de prix.

Car c’est bien cette vie enfuie que l’on pleure.

La personne elle, restera à jamais dans le cœur, dans les pensées de ses proches.

C’est cette vie, si fragile, si fugitive, qui nous rappelle qu’elle est irremplaçable.

Il y a le drame, la douleur, le désarroi, la révolte, mais aussi, en fond, un appel à célébrer la vie quand elle est là ; la vie, ce bien si précieux et pourtant si souvent gaspillé, perdu, gâché.

Parce que la mort est cruelle, il est de notre devoir, ne serait ce que par respect pour ces vies brisées, de ne pas perdre un instant, de ne pas nous égarer sur les chemins de traverses et de vivre pleinement chaque instant.

Parce qu’aucun pouvoir ne pourra jamais rattraper ces vies enfuies, parce qu’aucun avoir ne pourra jamais les remplacer, vivre, c’est avant tout, être.

Valse des chiffres

Hommage

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