La fenêtre ouverte sur les derniers rubans de nuit
laisse passer la fraîcheur, les chants d’oiseaux et le parfum des arbres.
Le merle n’est pas le dernier à secouer sa nichée.
Furtivement, le chat s’est glissé dans les lambeaux de nuit, écouter l’harmonieuse aubade.
Le temps d’une respiration se laisser porter, doux abandon, au cœur de ce monde naissant.
Temps nouveau, genèse d’une journée,
saveurs subtiles du sommeil, odeurs fragiles du réveil,
parfums mêlés, de la terre et du vent, de la vie qui renait.
Le temps d’une respiration,
engranger toutes les vies, les savourer,
puis aller affronter une autre journée.