D’une coté le mélodrame de la guerre des dames qui occupe la une des médias.
De l’autre coté, le drame des SDF et la mort de l’un d’eux au Bois de Vincennes.
Une guerre du pouvoir, des ambitions, de personnalités, voir d’idées, contre une lutte pour la vie ou plutôt, la survie.
Comme si la misère de tous ceux qui crèvent à petit feu mais aussi de tous ceux qui désespèrent d’un avenir serein, comme si cette misère n’était pas suffisamment éprouvante.
En remisant le drame au second plan on justifie les gesticulations stériles des décideurs de tous bords.
Ils assurent le spectacle, vous ne voudriez pas aussi des résultats tangibles !!!
En exploitant le mélodrame, on assigne les victimes au rêve par procuration.
Evolution d’un monde avide de sensations, incapable de compassion ?