De tous temps, le progrès des civilisations a commencé par l’amélioration des conditions de travail et l’augmentation du « temps libre », celui qui permet la réflexion, les échanges et le partage, le rêve et l’invention.
(invention de l’agriculture, travail des enfants, droit à la retraite, 35 heures,…)
La mise en pratique de cet idiome orienterait donc l’ensemble de notre société vers une régression au travers des conditions de travail, des conditions de vie.
Le travail ne peut pas être un but en lui même n’étant source de satisfaction et d’épanouissement pour quelques uns.
Si donc le but est de gagner plus, pour quoi faire ?
Pour vivre mieux ? Avec moins de temps pour vivre ?
Pour posséder ?
L’allongement de la durée de vie est-il une catastrophe ?
Un ouvrier ne peut-il bénéficier de sa retraite qu’en étant usé, malade, diminué ?
Serait-il criminel d’être âgé, retraité et en pleine possession de ses moyens ?
Serait-il honteux de terminer une journée, une semaine, une vie de travail sans être éreinté, en conservant encore l’énergie, l’envie de profiter de son foyer, de sa famille, de ses amis, d’avoir des loisirs, de vivre ?
Je choisirai pour ma part plutôt ce slogan :
Travailler mieux et vivre mieux (vieux ?)